Actualités du CSFL
Retrouvez toute l’actualités du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine

Charlie Hebdo parle des CDS et du CSFL
Le Réseau des centres de soins a été interviewé par Charlie Hebdo. Le CSFL est membre fondateur du Réseau et nous avons pu évoquer le situation à ce jour de la grande majorité des centres en France. Nous sommes reconnus d’intérêt général et pourtant nous n’avons aucune aide de l’Etat à ce jour. La situation devient très précaire pour les salariés qui doivent faire un maximum de tâches avec peu de moyens.
Nous avons fait quelques propositions au Ministère de la Transition Ecologique.
Nous espérons un retour favorable
NDLR : une virgule s’est mal interposée dans la proposition de taxe sur les croquettes car il s’agit en réalité de 0,05 € (5 centimes) et non 0,50 €
Merci à Allain Bougrain-Dubourg pour ce bel article
https://charliehebdo.fr/2021/04/ecologie/sos-faune-sauvage-en-detresse/

Notre stock d’essuie-tout est au plus bas
La saison de nidification va battre son plein dans les prochaines semaines et nous sommes à la recherche de rouleaux d’essuie-tout.
Ils nous sont indispensables comme litière pour les oiseaux car nous devons en changer très fréquemment. Après chaque nourrissage, les oisillons ont ce réflexe de tout évacuer…
L’avantage du papier essuie-tout est de ne pas se prendre dans les griffes des pattes des oiseaux !
Il nous sert également pour tous les travaux de nettoyage et de désinfection des locaux et du matériel d’élevage.

La saison 2021 va démarrer

Le Busard Saint Martin retrouve les grands espaces

Nous recherchons des Services Civiques

Rififi chez les cygnes
Les derniers jours avaient un avant goût de printemps. La Nature s’y prépare et cela se traduit par une effervescence d’énergie : la conquête d’un territoire. Les grues cendrées ont entamé leur migration vers leurs sites de reproduction et dans nos contrées, les oiseaux commencent à chanter et à défendre un futur emplacement de nidification.
Les cygnes, eux, ont passé l’hiver en groupe, en famille mais à l’approche des beaux jours, l’oiseau devient plus territorial et va chasser tous ses concurrents.
Nous pouvons alors observer de nombreux vols de cygnes en quête de nouveaux territoires.
Mais non sans risques pour cet oiseau au vol lourd car il doit affronter les nombreuses infrastructures humaines (câbles électriques, pylônes, …) et sous certaines conditions brumeuses, le danger des routes. La réverbération du bitume avec les gouttelettes de brouillard donnent un reflet d’eau et le cygne se fait piéger en s’y posant, en pensant y trouver une étendue d’eau…
Ces derniers jours, nous avons été sollicités par de nombreux appels et nous accueilli quelques cygnes blessés. Mais parfois, les collisions leur sont fatales.

Rapace = espèce protégée
Rapace = espèce protégée
Nous avons accueilli une Buse Variable très affaiblie et surtout présentant des signes de fracture. L’oiseau a été trouvé dans les environs de Nettancourt (55).
Le rapace est examiné rapidement par notre équipe et une radiographie est nécessaire pour évaluer la gravité des blessures. Outre, la mise en avant d’une double fracture, le contrôle rend visible la présence d’un plomb !
La Buse Variable a été braconnée, victime d’un tir !!!!
Cet acte intentionnel et condamnable (tous les rapaces sont protégées depuis pratiquement un demi siècle ) démontre encore les vieilles rancœurs que certaines personnes ont encore à l’égard de cette famille d’oiseaux.
Pourtant, la Buse Variable ne se nourrit exclusivement que de petits rongeurs mais aussi de vers de terre, d’insectes et parfois de cadavres d’animaux, victimes de collisions routières.
Nous allons déposer plainte pour tir d’espèce protégée.
Elle est encore en vie et nous espérons pouvoir la soigner et la relâcher. Nous allons devoir assumer tous ces frais et nous souhaiterions que ceux-ci incombent à l’auteur de cette infraction.
Pour information, la destruction d’une espèce protégée est passible d’une amende pouvant s’élever à 150 000€ et de 3 ans d’emprisonnement

Une remarquable mobilisation a permis de sauver ce rarissime faucon pélerin des toundras (calidus)
Une remarquable mobilisation a permis de sauver ce rarissime faucon pélerin des toundras (calidus)

Une grande victoire pour l’équipe mais aussi une récompense pour toute la chaîne d’acteurs qui s’est activée et mobilisée pour sauver cet animal sauvage. Un grand merci à eux !

Médiation faune sauvage : Des sangliers dans les jardins ?
Notre vocation première est bien sûr l’accueil et les soins aux animaux. Mais, au quotidien, nous sommes souvent sollicités pour des questions ou des soucis de cohabitation avec la faune sauvage (présence d’animaux dans et autour des habitations, observation d’animaux en mauvaise posture ,…). Ce service de conseils appelé médiation faune sauvage, est vraiment complémentaire à notre activité de soins et évite souvent une prise en charge d’animaux sauvages.
On pourrait croire que le confinement et les restrictions temporaires de chasse ont pu permettre à l’espèce de se développer et sont responsables d’une recrudescence : une autre idée reçue. « Pour moi, il n’y a pas de lien. Il n’y a pas plus de sangliers ces derniers temps. Ils ont toujours eu quatre à cinq petits par an. C’est la vision des gens qui a évolué. Ils font plus attention, les remarquent. »
Et si on souhaite que les sangliers n’aient plus envie de transformer les potagers urbains en festin, des répulsifs (bio) existent. Les effaroucheurs sonores fonctionnement bien, mais peuvent ruiner les relations de voisinage. « Sinon, les sangliers n’aiment pas l’odeur de l’urine humaine, ni celle des cheveux. » Dans la région de Nantes, un gérant de golf (en partenariat avec un coiffeur, qui lui livre, dès qu’il pleut, des sacs de 50 litres de cheveux) utilise cette technique insolite pour préserver son green des attaques quotidiennes de sangliers ! Et ça marche.

Un grèbe huppé trop heureux de retrouver la liberté
Nous avons accueilli ce grèbe huppé car il a été trouvé dans un jardin ! Ce n’est vraiment pas son milieu de vie.
il peut hiverner mais les périodes de gel le poussent parfois à migrer vers des contrées moins hostiles.

Le CSFL distingué par FIDAL Green !
Nous avons eu l’honneur d’avoir été retenu par les collaborateurs du groupe FIDAL via son fonds de dotation, FIDAL Green, pour notre projet d’hôpital faune sauvage sur lequel nous travaillons actuellement, dans le cadre de notre projet associatif.
Cette structure, inédite en France, permettra d’accueillir un pôle vétérinaire dédié. Le terrain a été retenu et les plans du futur bâtiment sont en cours de finalisation.
Nous communiquerons sur ce projet dans les prochaines semaines.
Un grand Merci à Fidal Green pour ce coup pouce !

Prise en charge d’un Busard Saint-Martin
Prise en charge d’un Busard Saint-Martin
A suivre …

Merci à l’équipe du SDIS 54 !
Neige et volière ne font pas bon ménage.
Toute l’équipe du CSFL remercie de tout cœur les héros de cette nuit !!! Merci, merci à vous pour votre courage et votre dévouement.

Un Faucon Pélerin dans la ville
Merci à Via Mirabel de mettre en avant ce magnifique rapace qu’est le Faucon Pélerin.
L’oiseau a toujours fasciné les Hommes depuis la nuit des temps. Il est ainsi Horus, le dieu protecteur du pharaon dans la mythologie égyptienne puis a été utilisé en fauconnerie pour ses capacités de chasse. D’ailleurs, ses facultés de vol avec un piqué sur ses proies, les oiseaux, font du Faucon Pélerin, l’espèce la plus rapide du monde animal (+ de 300 Km/h) ! Tout son corps est adapté à supporter les contraintes de ces vitesses élevées.
Mais, l’espèce a failli disparaître suite à la contamination de sa chaîne alimentaire par un pesticide (le DDT) dans les années 1950-70. Un des premiers bio-indicateurs ! La disparition d’une espèce animale n’est jamais anodine et n’est que la conséquence de profonds déséquilibres des milieux naturels (souvent à cause de l’Homme). Le DDT a été interdit et l’oiseau a pu renforcer sa population.
Le Faucon Pélerin se rapproche des villes car les populations d’oiseaux sont abondantes (pigeons notamment) et il va chercher un abri dans un bâtiment ou autres infrastructures humaines pour y établir son nid.
Nos amis de la LPO Moselle avaient installé un nichoir sur cette église pour favoriser la nidification du rapace, suite à des observations de sa présence sur ce site. Il fallait le remettre en état afin qu’il puisse être occupé de nouveau.
Au centre de soins, nous récupérons environ 5 faucons pélerins par an souvent victimes de collision. Ce jeune oiseau est actuellement en rééducation et il lui faudra plusieurs semaines pour rétablir sa musculature et retrouver ses capacités de vol.
Nous possédons plusieurs volières de différentes longueurs pour permettre aux rapaces une meilleure rééducation et favoriser leur réhabilitation.
Alors, croisons les doigts et souhaitons que ce Faucon Pélerin puisse un jour élever une famille dans un nichoir posé à son attention.

Opération vente de tournesol noir avec le CPIE de Meuse sur Bonzée (55)
Vous habitez sur le secteur de Bonzée (57) ? Vous souhaitez aider les oiseaux des jardins ?
Le CPIE Meuse soutient l’action du CSFL en permettant la vente de graines de tournesol noir.
Le prix du paquet de 15 kg est de 20 €
Il suffit d’indiquer le nombre de sac désiré et de payer en ligne, au plus tard le 3 Février 2001, via le lien suivant :
Lien de commandeEnsuite , vous pourrez retirer votre commande le Samedi 13 Février dans les locaux du CPIE Meuse à Bonzée (55) entre 9h et 12 h
Les bénéfices des ventes de tournesol sont au profit des soins aux animaux.
D’avance merci