Actualités du CSFL

Retrouvez toute l’actualités du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine

Jeunes lièvres : trop souvent recueillis à tort

Jeunes lièvres : trop souvent recueillis à tort

Le Lièvre d’Europe est un mammifère bien présent dans nos campagnes et bien connu de tous. A ne pas confondre avec le lapin de garenne tout de même. Ce dernier creuse des terriers alors que le lièvre choisit une légère dépression du sol pour mettre naissance entre 2 et 4 jeunes. Ils seront tous placés à distance l’un de l’autre pour limiter les risques de prédation.
La femelle, appelée hase, viendra les alimenter à la nuit tombée.
Ils ne sont donc aucunement perdus. Trouver un jeune lièvre (levraut) seul en pleine journée n’est donc pas anormal. Leur pelage permet de bien se camoufler dans la végétation.
Chaque année, nous devons faire face à des accueils non nécessaires.
Alors, si d’aventure, vous débusquez un levraut, la meilleure attitude est de s’éloigner au plus vite du secteur.
Pensez également à tenir vos chiens en laisse.
En cas de doute, contactez toujours un centre de sauvegarde. Nous vous conseillerons.
Pour la région Grand-Est, la liste des centres ci-dessous :
Pour le Nord du Bas Rhin et l’Est de la Moselle, contactez le GORNA au 03 88 01 48 00
Pour le Sud du Bas Rhin et le Haut Rhin, contactez la LPO Alsace au 03 88 04 42 12
Pour la Moselle, la Meurthe et Moselle, les Vosges et la Meuse, contactez le CSFL au 09 70 57 30 30
Pour la Champagne- Ardenne, contactez le CPIE Sud Champagne au 03 25 92 56 02
Respectons les faons

Respectons les faons

Chaque printemps, les centres de soins lancent le même message : « Ne touchez pas les faons ! »
Et pour la bonne raison que ceux-ci vont passer leurs premières semaines, à l’abri de la végétation. Ils ne sont pas abandonnés par leurs mères. Elles ne sont jamais très loin.
Dame Nature les protège en leur offrant un pelage qui les camoufle dans la végétation et surtout qui ne dégage aucune odeur. Ils sont alors à l’abri de tous les prédateurs.
Le danger vient des humains !
La vue d’un faon va susciter un élan d’empathie et un reflex de protection, reconnu comme le Syndrome de Bambi.
Penser que l’animal est en danger et l’emmener à un centre de soins est une grave erreur d’appréciation et peut condamner l’animal.
Alors, que faire ?
Premièrement, quittez les lieux rapidement afin de ne pas affoler le jeune faon et sa mère qui doit être dans les parages.
Ensuite, contactez le centre de soins le plus proche de chez vous afin de prendre conseils si vous avez des doutes ou des questions :
Pour le Grand Est :
Pour le Nord du Bas Rhin et l’Est de la Moselle,
contactez le GORNA au 03 88 01 48 00
Pour le Sud du Bas Rhin et le Haut Rhin,
contactez la LPO Alsace au 03 88 04 42 12
Pour la Moselle, la Meurthe-et-Moselle, les Vosges et la Meuse,
contactez le CSFL au 09 70 57 30 30
Pour la Champagne-Ardenne,
contactez le CPIE Sud Champagne au 03 25 92 56 02
Charlie Hebdo parle des CDS et du CSFL

Charlie Hebdo parle des CDS et du CSFL

Le Réseau des centres de soins a été interviewé par Charlie Hebdo. Le CSFL est membre fondateur du Réseau et nous avons pu évoquer le situation à ce jour de la grande majorité des centres en France. Nous sommes reconnus d’intérêt général et pourtant nous n’avons aucune aide de l’Etat à ce jour. La situation devient très précaire pour les salariés qui doivent faire un maximum de tâches avec peu de moyens.

Nous avons fait quelques propositions au Ministère de la Transition Ecologique.

Nous espérons un retour favorable

NDLR : une virgule s’est mal interposée dans la proposition de taxe sur les croquettes car il s’agit en réalité de 0,05 € (5 centimes) et non 0,50 €

Merci à Allain Bougrain-Dubourg pour ce bel article

https://charliehebdo.fr/2021/04/ecologie/sos-faune-sauvage-en-detresse/

 

Notre stock d’essuie-tout est au plus bas

Notre stock d’essuie-tout est au plus bas

La saison de nidification va battre son plein dans les prochaines semaines et nous sommes à la recherche de rouleaux d’essuie-tout.

Ils nous sont indispensables comme litière pour les oiseaux car nous devons en changer très fréquemment. Après chaque nourrissage, les oisillons ont ce réflexe de tout évacuer…

L’avantage du papier essuie-tout est de ne pas se prendre dans les griffes des pattes des oiseaux !

Il nous sert également pour tous les travaux de nettoyage et de désinfection des locaux et du matériel d’élevage.

La saison 2021 va démarrer

La saison 2021 va démarrer

La saison 2021 va démarrer
Aujourd’hui pas de photos d’animaux blessés ou en détresse mais une belle image d’énergie positive !
Car l’équipe de soins peut compter sur le renfort de nombreux bénévoles pour mener à bien ses missions. D’ici quelques jours, l’activité va reprendre de plus belle avec la phase des naissances qui a débuté et qui va s’intensifier. La prise en charge des jeunes animaux en détresse demande plus d’efforts et de travail.
Vous avez du temps libre dans les prochains jours ou prochaines semaines, vous souhaitez vous investir dans la protection animale ?
Alors, venez positiver votre énergie et rejoignez l’équipe des bénévoles du CSFL !
Contactez, par mail ou par téléphone, Méganne qui vous proposera un RDV pour vous faire découvrir les attentes du centre de soins et vous expliquer les tâches à accomplir.
09.70.57.30.30 ou meganne.vogt@csfl.fr
Le Busard Saint Martin retrouve les grands espaces

Le Busard Saint Martin retrouve les grands espaces

Le Busard Saint Martin retrouve les grands espaces
Nous avons accueilli ce jeune mâle Busard Saint Martin mi-janvier. Il avait été trouvé blessé dans les champs, victime d’une méchante luxation à l’aile. Probablement une collision avec un véhicule…
L’équipe de soins a réussi, après 63 jours de suivi et de rééducation en volière, à le rendre apte à revoler de nouveau.
Alors en ce début de printemps, il est grand temps de lui permettre de retrouver les grands espaces.
Le Busard Saint Martin, après un dernier échange visuel (ses yeux jaunes sont magnifiques !), est parti d’une traite et a retrouvé ses sensations de jouer avec le vent.
C’est une belle victoire pour le CSFL qui se spécialise dans le suivi et la conservation de ces magnifiques rapaces que sont les Busards, notamment le Busard Cendré.
Le Busard Saint Martin est plutôt un visiteur hivernal en Lorraine. La nidification y est plutôt occasionnelle.
Alors, bon vent à lui !
Nous recherchons des Services Civiques

Nous recherchons des Services Civiques

Vous avez entre 18 et 25 ans ?
Vous souhaitez œuvrer à la préservation de la biodiversité ?
Nous proposons plusieurs postes en Service Civique pour une mission de 7 mois à partir du 1 Avril 2021 au centre de sauvegarde à Valleroy (54910) :
Pour postuler, retrouvez notre offre sur la plateforme du Service Civique :
PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ ET SENSIBILISATION À LA VIE SAUVAGE
Rififi chez les cygnes

Rififi chez les cygnes

Les derniers jours avaient un avant goût de printemps. La Nature s’y prépare et cela se traduit par une effervescence d’énergie : la conquête d’un territoire. Les grues cendrées ont entamé leur migration vers leurs sites de reproduction et dans nos contrées, les oiseaux commencent à chanter et à défendre un futur emplacement de nidification.

Les cygnes, eux,  ont passé l’hiver en groupe, en famille mais à l’approche des beaux jours, l’oiseau devient plus territorial et va chasser tous ses concurrents.

Nous pouvons alors  observer de nombreux vols de cygnes en quête de nouveaux territoires. 

Mais non sans risques pour cet oiseau au vol lourd car il doit affronter les nombreuses infrastructures humaines (câbles électriques, pylônes, …) et sous certaines conditions brumeuses, le danger des routes. La réverbération du bitume avec les gouttelettes de brouillard donnent un reflet d’eau et le cygne se fait piéger en s’y posant, en pensant y trouver une étendue d’eau… 

Ces derniers jours, nous avons été sollicités par de nombreux appels et nous accueilli quelques cygnes blessés. Mais parfois, les collisions leur sont fatales.

Rapace  = espèce protégée

Rapace  = espèce protégée

Rapace  = espèce protégée

Nous avons accueilli une Buse Variable très affaiblie et surtout présentant des signes de fracture. L’oiseau a été trouvé dans les environs de Nettancourt (55).

Le rapace est examiné rapidement par notre équipe et une radiographie est nécessaire pour évaluer la gravité des blessures. Outre, la mise en avant d’une double fracture, le contrôle rend visible la présence d’un plomb !

La Buse Variable a été braconnée, victime d’un tir !!!!

Cet acte intentionnel et condamnable (tous les rapaces sont protégées depuis pratiquement un demi siècle ) démontre encore les vieilles rancœurs que certaines personnes ont encore à l’égard de cette famille d’oiseaux. 

Pourtant, la Buse Variable ne se nourrit exclusivement que de petits rongeurs mais aussi de vers de terre, d’insectes et parfois de cadavres d’animaux, victimes de collisions routières.

Nous allons déposer plainte pour tir d’espèce protégée.

Elle est encore en vie et nous espérons pouvoir la soigner et la relâcher. Nous allons devoir assumer tous ces frais et nous souhaiterions que ceux-ci incombent à l’auteur de cette infraction.

Pour information, la destruction d’une espèce protégée est passible d’une amende pouvant s’élever à 150 000€ et de 3 ans d’emprisonnement

Une remarquable mobilisation a permis de sauver ce rarissime faucon pélerin des toundras (calidus)

Une remarquable mobilisation a permis de sauver ce rarissime faucon pélerin des toundras (calidus)

Une remarquable mobilisation a permis de sauver ce rarissime faucon pélerin des toundras (calidus)

Pas commun chez nous ce magnifique rapace, un Faucon Pélerin de la sous espèce Calidus (pour les spécialistes), car il vit près des zones arctiques.
Fin Octobre, nous sommes avertis par une clinique vétérinaire partenaire sur Épinal (88) de l’admission d’un faucon, souffrant visiblement d’une fracture du bréchet après avoir percuté une vitre …
Nous nous mettons rapidement à la recherche d’un bénévole disponible pour nous rapatrier au plus vite l’oiseau.
Heureusement, nous pouvons compter sur l’équipe de l’association HIRRUS, basée à Pont-sur-Madon. Ils nous soutiennent et nous aident depuis l’ouverture du centre.
Un simple appel téléphonique et ils ont pu se rendre disponibles pour nous ramener le lendemain le faucon, qui n’est autre qu’un rarissime Faucon Pélerin des toundras. L’oiseau est en période de migration active et il survolait nos contrées. Cette collision l’a stoppé net dans son périple ….
Récupéré, le rapace est emmené chez notre vétérinaire référent, Animal Clinic, pour une radiographie et poser un premier diagnostic. En plus de la fracture, l’aile est également impactée. Immobilisation et bandages sont les premiers traitements à apporter ainsi qu’un suivi intensif les jours suivants afin de lui faire reprendre de sa vitalité. Il était assez maigre.
Après plus de 82 jours de convalescence mais aussi de rééducation, il a pu recouvrer sa liberté. Il est parti comme une fusée ! 🙂

Une grande victoire pour l’équipe mais aussi une récompense pour toute la chaîne d’acteurs qui s’est activée et mobilisée pour sauver cet animal sauvage. Un grand merci à eux !

Médiation faune sauvage : Des sangliers dans les jardins ?

Médiation faune sauvage : Des sangliers dans les jardins ?

Notre vocation première est bien sûr l’accueil et les soins aux animaux. Mais, au quotidien, nous sommes souvent sollicités pour des questions ou des soucis de cohabitation avec la faune sauvage (présence d’animaux dans et autour des habitations, observation d’animaux en mauvaise posture ,…). Ce service de conseils appelé médiation faune sauvage, est vraiment complémentaire à notre activité de soins et évite souvent une prise en charge d’animaux sauvages.

En ce moment, nous avons beaucoup de questions sur des dégâts de sangliers dans les jardins et parfois même en pleine ville.
Vous trouverez ci-dessous la réponse d’Alexandre à une journaliste du Républicain Lorrain :
La semaine dernière, alors qu’il ouvre les volets de la cuisine pour prendre son petit-déjeuner, un couple de Devant-les-Ponts, à Metz, découvre son jardin littéralement retourné par… des sangliers. Étrange en milieu urbain ? Pas du tout, pour Alexandre Portmann, responsable du Centre de sauvegarde de la faune en Lorraine (CSFL). « Les espaces urbains sont de plus en plus grands, les espaces naturels diminuent et le monde sauvage est dégradé. Il n’y a rien d’étonnant. Les villes offrent de telles quantités de déchets. Donc ils font irruption dans ces nouveaux milieux. » Le spécialiste rappelle que le sanglier a une grande facilité d’adaptation. L’espèce peut vivre en ville en se cachant la journée dans des friches, des ronces et bosquets.
Plus actuellement à cause du confinement ?

On pourrait croire que le confinement et les restrictions temporaires de chasse ont pu permettre à l’espèce de se développer et sont responsables d’une recrudescence : une autre idée reçue. « Pour moi, il n’y a pas de lien. Il n’y a pas plus de sangliers ces derniers temps. Ils ont toujours eu quatre à cinq petits par an. C’est la vision des gens qui a évolué. Ils font plus attention, les remarquent. »

Et si on souhaite que les sangliers n’aient plus envie de transformer les potagers urbains en festin, des répulsifs (bio) existent. Les effaroucheurs sonores fonctionnement bien, mais peuvent ruiner les relations de voisinage. « Sinon, les sangliers n’aiment pas l’odeur de l’urine humaine, ni celle des cheveux. » Dans la région de Nantes, un gérant de golf (en partenariat avec un coiffeur, qui lui livre, dès qu’il pleut, des sacs de 50 litres de cheveux) utilise cette technique insolite pour préserver son green des attaques quotidiennes de sangliers ! Et ça marche.

Un grèbe huppé trop heureux de retrouver la liberté

Un grèbe huppé trop heureux de retrouver la liberté

Un grèbe huppé trop heureux de retrouver la liberté

Nous avons accueilli ce grèbe huppé car il a été trouvé dans un jardin ! Ce n’est vraiment pas son milieu de vie.

Les examens n’ont montré aucune fracture ni aucune lésion. L’oiseau était par contre très amaigri. Vraisemblablement, un épuisement durant une phase migratoire.
Nous l’avons gardé en soins pendant quelques jours pour suivre son état de santé.
La forme retrouvée, il a été relâché.
Le grèbe huppé est un oiseau aquatique assez commun de nos régions et nous pouvons l’observer sur de nombreux cours d’eau. il se nourrit principalement de poissons qu’il va chasser sous l’eau en disparaissant pendant quelques minutes mais aussi de batraciens et autres insectes aquatiques.
Il utilise sa huppe lors des parades nuptiales et le couple nous offre alors un magnifique ballet. A observer ce printemps !

il peut hiverner mais les périodes de gel le poussent parfois à migrer vers des contrées moins hostiles.

Le CSFL distingué par FIDAL Green !

Le CSFL distingué par FIDAL Green !

Nous avons eu l’honneur d’avoir été retenu par les collaborateurs du groupe FIDAL via son fonds de dotation, FIDAL Green, pour notre projet d’hôpital faune sauvage sur lequel nous travaillons actuellement, dans le cadre de notre projet associatif.

Cette structure, inédite en France, permettra d’accueillir un pôle vétérinaire dédié. Le terrain a été retenu et les plans du futur bâtiment sont en cours de finalisation.

Nous communiquerons sur ce projet dans les prochaines semaines.

Un grand Merci à Fidal Green pour ce coup pouce !

https://www.fidal.com/fr/actualites/coup-de-projecteur-sur-les-trois-associations-soutenues-par-fidal-green

Prise en charge d’un Busard Saint-Martin

Prise en charge d’un Busard Saint-Martin

Prise en charge d’un Busard Saint-Martin

Ce jeune mâle Busard Saint-Martin a été trouvé, blessé, en plein champs, vraisemblablement victime d’une collision avec un véhicule.
Ce rapace, de la famille des Busards, se caractérise par un vol à faible hauteur, au dessus des prairies, marécages et autres milieux ouverts et parfois aussi le long des routes. Il est à la recherche de petits rongeurs et autres petits passereaux.
Dans notre région lorraine, ce busard est souvent observé en hiver, provenant des contrées plus nordiques. Il se regroupe alors en dortoirs de quelques individus à la nuit tombée.
Il est nicheur en France mais sa population ne cesse de décroître et son avenir devient très préoccupant. La modification de ses milieux naturels a certainement participé à la chute des effectifs. Comme les autres busards, il établit son nid à terre avec la même problématique de la survie des jeunes en milieu céréalier.
L’oiseau est arrivé très amaigri et souffre d’une fracture à l’aile. Nous allons devoir le requinquer avant de planifier l’intervention chirurgicale.

A suivre …

Merci à l’équipe du SDIS 54 !

Merci à l’équipe du SDIS 54 !

Merci à l’équipe du SDIS 54 !

Neige et volière ne font pas bon ménage.

En effet, l’accumulation de neige sur les filets fait peser un risque sur les armatures des volières qui ne peuvent supporter un poids devenant de plus en plus conséquent. Nous gardons un triste souvenir de l’épisode neigeux de Janvier 2019 qui nous avait fait « plier » nos grandes volières de 30 mètres.
L’équipe du centre était mobilisée toute la journée d’hier à faire tomber les premières neiges des volières.
Malheureusement, les conditions météorologiques se sont dégradées en début de nuit et de la neige glacée emportée par des rafales de vent a vite transformé nos volières en dômes de neige … Plus de 15 cm par endroit.
L’équipe sur place s’est retrouvée rapidement débordée et nous avons dû faire appel au SDIS devant l’urgence de la situation.
Pendant plus de 2 H, en pleine nuit, les pompiers, venus des communes de Valleroy et de Hatrize, ont réalisé un énorme travail de déneigement. Sans cette intervention, les dégâts auraient été importants.

Toute l’équipe du CSFL remercie de tout cœur les héros de cette nuit !!! Merci, merci à vous pour votre courage et votre dévouement.

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