Actualités du CSFL

Retrouvez toute l’actualités du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine

Victime des intempéries, le jeune Hibou Grand Duc a été relâché

Victime des intempéries, le jeune Hibou Grand Duc a été relâché

Victime des intempéries, le jeune Hibou Grand Duc a été relâché
La météo de Juillet n’était pas au rendez-vous cette année. Notre région a connu de forts épisodes orageux et pluvieux.
Ainsi, ce jeune hibou Grand-Duc a été trouvé au pied d’une carrière par l’exploitant, victime de ces intempéries.
Nous l’avons recueilli en hypothermie. Soigné, nous avons assuré sa croissance pendant plus de 64 jours.
Nous venons de le relâcher sur son site de naissance en présence du propriétaire des lieux et de l’équipe de LOANA (LOrraine Association NAture) qui assure le suivi de l’espèce en Lorraine.
Le Hibou Grand Duc est le plus grand rapace nocturne d’Europe. Connu pour nicher dans des milieux rupestres, on peut le trouver dans des carrières, même en exploitation. Il n’hésite pas à se rapprocher d’anciens sites industriels où il peut trouver des cavités pour s’y cacher ou élever sa nichée.
Il profite ainsi d’un potentiel de proies plus nombreuses comme le pigeon des villes ou les rats surmulots.
Bonne chance à lui !
Crédit photos : CSFL / LOANA
Opérations Haies Lorraines

Opérations Haies Lorraines

La communauté de communes Orne Lorraine Confluences lance pour la seconde fois l’opération « haies lorraines » avec la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et désormais le Centre de Sauvegarde pour la Faune en Lorraine en proposant des variétés locales de végétaux, à tarif réduit.

L’objectif est de créer des haies, des massifs, des bosquets avec des arbustes de notre région s’intégrant à nos paysages et utiles pour nos écosystèmes et donc pour la faune sauvage. Les haies ou les massifs peuvent avoir différentes vocations : champêtres, brise-vent, bocagères, brise-vue, fleuries, mellifères … offrant ainsi une solution végétale à toutes les problématiques.

Les compositions des haies ou des massifs se feront en fonction des projets lors d’un entretien avec des conseillers du CSFL, de la LPO et d’OLC.

Le coût réel des arbustes est financé à 50 % par OLC pour les habitants de l’intercommunalité. Le prix des arbustes se situe dans une fourchette allant de 2 à 6 €.

La période des prises de commande s’échelonne du 29 septembre au 20 octobre.

L’opération est ouverte à tous: habitants mais aussi entreprises, agriculteurs et communes.

Différents points de commande ont été planifiés.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Sabine au 06 49 81 34 98 ou par mail en cliquant ici —>Ouvrir mail

Retrouvez les différentes permanences ici, via l’affiche 

La liste des arbustes et prix OLC via ce lien

Haies de sureau, une aubaine pour les oiseaux migrateurs

Haies de sureau, une aubaine pour les oiseaux migrateurs

Haies de sureau, une aubaine pour les oiseaux migrateurs
La migration bat son plein. Les petits passereaux comme les fauvettes, rouges-queues et autres insectivores vont devoir voler plusieurs milliers de kilomètres pour rejoindre leurs quartiers d’hiver. Tous ces efforts leur font perdre beaucoup de masse corporelle. Alors pour reprendre des forces, ils doivent trouver rapidement de la nourriture pour se requinquer et reprendre leurs vols.
En cette saison, leur seule aubaine est de pouvoir trouver des baies, riches en sucres.
Ils adorent notamment les grappes de sureau. Ces arbustes attirent une grande variété de ces oiseaux.
Alors si vous avez des projets pour reverdir votre jardin cet automne, pensez à en planter avec d’autres essences à baies ( viorne, prunelier, églantier, …).
Vous rendrez un grand service à la biodiversité.
[LE CHIFFRE DE LA SEMAINE]

[LE CHIFFRE DE LA SEMAINE]

[LE CHIFFRE DE LA SEMAINE]
La France compte environ 102 centres de soins (DOM-TOM inclus). Certains sont spécialisés sur une ou quelques espèces, comme le hérisson, l’écureuil, les phoques ou les chauves-souris, tandis qu’une majorité est généraliste et prend en charge des groupes d’espèces: oiseaux, mammifères, espèces protégées, voire, pour certains, l’ensemble des espèces de la faune sauvage métropolitaine ou d’Outre-mer.
Ces structures de soins sont strictement réglementées : elles disposent d’une autorisation d’ouverture délivrée par leur préfecture et leurs responsables sont titulaires d’un « certificat de capacité » délivré par l’administration.
Pour en savoir plus sur ce qu’est un centre de soins 👉 https://cutt.ly/3WLH1Tu
[ANNONCE]

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Alors que la crise sanitaire actuelle impacte fortement les centres de soins pour la faune sauvage, structures à la situation financière déjà précaire bien qu’assurant une mission d’intérêt général, le Ministère de la Transition écologique vient d’annoncer la mise en place d’un dispositif d’aide financière exceptionnelle!
Annoncé en mai dernier, suite à la visite de Bérangère Abba Secrétaire d’Etat à la Biodiversité au Centre de soins LPO Aquitaine, centre faisant partie du Réseau, chaque centre de soins ayant pris en charge des animaux sauvages en détresse entre 2020 et le 1er trimestre 2021, ayant une autorisation d’ouverture et dont le responsable est titulaire d’un certificat de capacité en règle, pourra bénéficier d’une enveloppe de 5000€.
Un soutien financier bienvenu à l’heure où la grande majorité des centres de soins est à la recherche de financements afin d’assurer la pérennité de leurs activités pour l’année 2022.
Notre communiqué de presse 👉 https://cutt.ly/dWoGOBM
Busard Cendré : de l’œuf au relâcher, d’un espoir à une grande satisfaction

Busard Cendré : de l’œuf au relâcher, d’un espoir à une grande satisfaction

✅Le Busard Cendré établit son nid à terre, dans des parcelles de céréales. Parfois, nous devons faire face à des abandons de nidification lors des travaux agricoles. Certaines femelles n’acceptant pas les mesures de protection au stade oeufs.😞
✅Nous intervenons alors en les prélevant afin de les faire éclore et éviter ainsi un échec de reproduction pour une espèce en voie de disparition.
✅Ils sont placés en couveuse puis en éleveuse après l’éclosion. Ils seront nourris de petites becquées par l’équipe de soins jusqu’à qu’ils soient en âge de se nourrir seuls, soit après une quinzaine de jours.
✅ Ils rejoindront ensuite une volière extérieure et apprendront à voler.
✅A l’âge de 40 jours, ils seront relâchés selon la méthode dite du taquet et nous leur assurerons un apport en nourriture jusqu’à ce qu’ils deviennent indépendants.
✅Ils seront prêts alors pour leur grande migration vers l’Afrique.👍
✅Pour toute l’équipe, ce succès est la récompense de toutes les heures de soins et de suivi et nous aurons le plaisir de les voir survoler le site pendant quelques jours voire quelques semaines.
C’est ouvert

C’est ouvert

Après une période compliquée, nous pouvons reprendre une activité normale.

Nous travaillons encore à rattraper les messages et mails en retard.

Pour rappel, nous pouvons accueillir les animaux blessés ou en détresse tous les jours de l’année.

Nous sommes ouverts 7/7 j, en matinée de 9H30 à 12H et l’après midi, de 14 H à 18 H en période estivale.

Pensez toujours à nous appeler au 09 70 57 30 30 avant toute venue

Merci de votre patience.

Protection Busard Cendré : les jeunes s’envolent des cages de protection

Protection Busard Cendré : les jeunes s’envolent des cages de protection

Dans les plaines du Nord de la Meuse (secteurs Etain-Spincourt- Fresnes en Woëvre et une partie du Pays Haut), les travaux des champs sont à l’arrêt, retardés par les précipitations des derniers jours. Le mois de Juillet a été plus qu’arrosé. Les violentes intempéries ont provoqué de lourds dégâts tant pour la faune sauvage que pour les cultures.
Dans quelques parcelles, des cages de protection ont été posées pour protéger des jeunes nichées de Busard Cendré des travaux de moisson.
Fin Juillet, une grande majorité de jeunes est en âge de voler. Il nous reste encore quelques retardataires.
Ce sont plus de 37 jeunes qui pourront ainsi renforcer la population de ce magnifique rapace, qui ne va pas tarder à débuter sa migration vers l’Afrique.
Cette saison avait pourtant bien démarré avec une légère augmentation de couples reproducteurs. Dame Nature a rapidement changé la donne avec un printemps froid et humide, suivi d’un été « catastrophique ». Trop d’eau pour ces oiseaux qui nichent à terre. Abandons en cours de nidification, nichées frigorifiées et dénutries par ces aléas climatiques,….
Heureusement, nous avons pu compter sur une mobilisation et coopération exceptionnelle des agriculteurs. Du sms au mail pour nous indiquer la présence de Busards mais également pour leur engagement à protéger cette nature qu’ils côtoient au quotidien. « Mettez nous 4 piquets pour bien signaler la cage » nous ont ils tous répondu.
Nous tenons ici à les remercier chaleureusement pour leur écoute et leur participation à la protection du Busard Cendré.
Situation exceptionnelle : nous sommes contraints de limiter les accueils

Situation exceptionnelle : nous sommes contraints de limiter les accueils

Situation exceptionnelle : nous sommes contraints de limiter les accueils
Nous traversons actuellement une période délicate avec dans un premier temps un afflux d’animaux en détresse suite aux pluies diluviennes de la semaine passée et à la vague de chaleur actuelle.
Les centres de soins sont en première ligne de ces aléas climatiques.
Ensuite, malheureusement, nous avons à faire face à des soucis techniques et d’alimentation en eau qui viennent compliquer le travail de l’équipe de soins, déjà débordée et diminuée en effectif par un manque de bénévoles suite à des désistements, de période de vacances ou de maladies.
Nous privilégions les soins aux animaux ainsi que l’entretien sanitaire du centre (linge, désinfection,…) qui demande également beaucoup d’énergie.
Le traitement des appels téléphoniques, mails et autres messages ne se fera que dans un second temps…. en fonction des ressources disponibles.
Situation tendue et complexe mais nous faisons notre maximum pour résoudre ces problèmes.
Merci de votre compréhension et de votre soutien à ces personnes qui se dévouent sans compter pour la cause animale. Elles sont précieuses !
Nous vous tiendrons informés de l’évolution du fonctionnement du centre.
Inoffensive, la couleuvre à collier

Inoffensive, la couleuvre à collier

Inoffensive, la couleuvre à collier
Pas de panique ! La vue d’un serpent peut occasionner des frissons ou des peurs à certaines personnes. Pourtant, il n’y a pas de crainte à avoir. Les morsures sont rares.
Dans notre région, la couleuvre à collier est le serpent le plus commun. Elle affectionne les lieux humides où elle va chercher ses proies comme les grenouilles ou autres amphibiens et parfois des micro mammifères pour les femelles qui sont plus grandes et peuvent atteindre les 1,50 m de long. Remarquez sa pupille bien ronde, signe distinctif des couleuvres.
Il est possible de la rencontrer dans nos jardins mais elle cherchera à fuir si elle détecte notre présence.
Pour se cacher et déposer sa ponte, elle cherchera des tas de feuilles, de compost.
Les routes et la destruction des biotopes sont les plus grands dangers pour la survie de cette espèce.
Une personne nous a apporté cette couleuvre trouvée dans son jardin et qu’elle pensait être une espèce exotique.
Nous l’avons relâché dans un milieu favorable.
Comme tous les serpents en France Métropolitaine, l’espèce est protégée.
Jeunes animaux en soins

Jeunes animaux en soins

Jeunes animaux en soins
Nous sommes en pleine période d’accueils de jeunes animaux blessés ou en détresse.
Pour l’équipe de soins, cela demande plus de ressources et de temps pour nourrir tous ces jeunes surtout non sevrés. Nous devons donc nous substituer aux parents et les nourrir un à un. Et il faut renouveler l’opération toutes les 2 à 3 heures en fonction des individus et des espèces.
Pour les jeunes mammifères comme les Hérissons ou les Écureuils, nous devons préparer plusieurs tournées de biberons dans la journée.
Cela demande une organisation rigoureuse.
Vous comprenez pourquoi il nous est difficile actuellement de répondre à tous les appels téléphoniques, mails ou messages….
Faucon crécerelle : une émancipation non sans risque

Faucon crécerelle : une émancipation non sans risque

Faucon crécerelle : une émancipation non sans risque
C’est le rififi chez les Faucons crécerelles. Les jeunes ont bien grandi et l’heure des premiers envols est arrivée.
L’apport de nourriture par les parents est toujours un moment sous haute tension. Car il faut être le premier pour obtenir les meilleures becquées. Alors les plus âgés « jouent des ailes » pour être les premiers nourris. L’excitation est alors à son comble et les bousculades peuvent précipiter certains individus hors du nid.
Le Faucon crécerelle ne construit pas de nid mais en occupe d’anciens de corneilles dans les arbres ou pylônes électriques. Il affectionne aussi les anciens bâtiments et peut occuper des nichoirs mis à sa disposition.
Les périodes de canicules ou épisodes orageux sont également des facteurs de chute prématurée car la chaleur incite les jeunes faucons à rechercher l’air frais et les vents violents peuvent détruire les nids.
Les premiers vols ne sont pas sans risque et les jeunes oiseaux se retrouvent parfois dans des situations cocasses ou très embarrassantes.
Depuis le début de Juin, nous avons déjà recueilli 15 individus que nous allons soigner, élever et relâcher dans les prochaines semaines.
Si vous découvrez un jeune faucon crécerelle à terre, contactez nous rapidement. Nous analyserons la situation avec vous et étudierons la meilleure solution
Juin : Regain d’activité !

Juin : Regain d’activité !

Juin : Regain d’activité !
La saison « haute » vient de débuter au centre de soins. C’est la période des jeunes animaux en détresse. Chutes des nids, dérangements, prédations chats et chiens, phénomènes météorologiques exceptionnels, …
Les appels téléphoniques se font de plus en plus nombreux ainsi que les prises de contact par mail et autres messages sur les réseaux sociaux.
Mais la priorité est donnée à la « nurserie » avec toutes ces becquées et biberons à donner. Et ils savent faire du bruit pour nous le rappeler 🙂
De plus, il faut gérer les accueils avec des pathologies et symptômes tous différents, nettoyer les éleveuses, assurer la nourriture, entretenir les volières, …
Mais, nous faisons notre maximum pour répondre au mieux et surtout au plus vite.
Merci de votre compréhension
Vent de panique chez le Busard Cendré

Vent de panique chez le Busard Cendré

Vent de panique chez le Busard Cendré
Nous prospectons le secteur du Pays Haut (54) à la recherche de couples de Busard Cendré. Ce rapace niche à terre et recherche des cultures assez hautes mi-mai pour y déposer sa ponte, généralement 4 oeufs à même le sol, dans un nid d’herbes et de brindilles.
Nous avons constaté cette année sur le territoire la présence de nombreuses parcelles en triticale et seigle destinées aux usines de méthanisation pour la production de gaz (Biogaz).
Ces cultures d’hiver ont l’avantage d’être plus denses et plus hautes que l’escourgeon et le blé.
Elles sont donc plus attractives !
Malheureusement, elles sont ensilées à un stade immature, encore bien vertes, à l’époque de la ponte et de la couvaison. Elles laisseront place ensuite à une autre culture.
Sans protection, le nid sera donc détruit.
Cette nouvelle menace pourrait mettre à mal plus de 40 ans de protection de l’espèce sur ce secteur et en Lorraine.
Lors de l’ensilage de la parcelle, si un rapace de couleur brunâtre s’envole de la végétation , toujours sur pied, devant la machine alors vous êtes en présence d’un nid de Busard Cendré.
La première démarche est laisser un carré de végétation tout autour. Ensuite, prendre contact avec nous par téléphone (0970573030) ou par mail à contact@csfl.fr en indiquant un numéro de téléphone. Nous vous rappellerons très rapidement.
Merci de votre coopération.
Campagne 2021 : protection des nids en danger lors des moissons

Campagne 2021 : protection des nids en danger lors des moissons

Le Busard Cendré est de retour de sa zone d’hivernage en Afrique, après avoir traversé le Sahara, affronté les tempêtes de sable et survolé mer et montagnes.
Il retrouve notre région pour venir s’y reproduire avec cette spécificité de nicher au sol. Plus dans les marais ou les friches d’antan. Mais dans les parcelles céréalières d’hiver comme l’orge (escourgeon) et blé, très rarement le colza.
La femelle va pondre entre 3 et 4 œufs dans un simple nid composé d’herbes sèches à même le sol, courant mai voire début juin. Il faut compter plus de 2 mois entre la couvaison et l’envol de la nichée.
Les moissons d’orge débutent aux environs de fin juin à début juillet (en fonction des conditions climatiques) et dans la dernière décade de juillet pour les blés.
Ces travaux des champs peuvent donc détruire tous les jeunes, incapables de voler…
Heureusement, nous prospectons le vaste territoire des cantons d’Etain, Spincourt et Fresnes en Woëvre, pour la Meuse et le Pays Haut pour la Meurthe et Moselle, dès le signalement de la présence du Busard Cendré, soit par des observations, soit par les agriculteurs eux mêmes.
Notre travail va alors consister à suivre l’évolution du site et du couple nicheur ainsi qu’à la recherche et à la prise de contact avec le propriétaire du champ pour lui exposer la situation et lui proposer la pose d’une cage grillagée. Il la contournera lors de la moisson de la parcelle. Toute la nichée sera ainsi sauvée.
Mais, nous menons également une action complémentaire avec le recueil et le soin de jeunes trouvés en détresse ou blessés sur l’ensemble de la Lorraine. Nous permettons ainsi de donner une nouvelle chance à ces oiseaux .
Si vous souhaitez découvrir le Busard Cendré, nous faire part d’observations ou nous signaler un nid dans une parcelle sur nos secteurs, vous pouvez nous contacter par mail : busard@csfl.fr
D’avance merci

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