Actualités du CSFL
Retrouvez toute l’actualités du Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine
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Centre de Sauvegarde de la Faune Lorraine, bonjour !
Voici les premiers mots que vous entendrez si vous devez un jour nous appeler concernant un animal retrouvé. Hier soir cet appel fut reçu par Alexandre.
Voici le récit d’un accueil, pas à pas : 18 heure, le téléphone sonne. Un particulier signal « une buse dans du barbelé ». Il indique avoir coupé une plume afin de dégager l’oiseau avant de le placer dans un carton. Les questions qui suivent rythment nos journées « de quelle commune s’agit-il ? Pourriez vous apporter l’oiseau au centre le plus rapidement possible? » (en effet, chaque minute compte)
Il arrive hélas que la réponse à cette dernière question soit négative comme ce fut le cas hier. Trop souvent nous nous heurtons au refus de la part de nos interlocuteurs de se déplacer. Notre présence constante sur le centre est primordiale et dans ces nombreux cas nous sommes alors obligés de nous reposer sur une partie cruciale de notre association : les bénévoles rapatrieurs.
Hier soir est un bon exemple de ce cas de figure. Face au refus de la personne de se déplacer, Alexandre s’est retrouvé à appeler une demi douzaine de bénévoles avant de trouver quelqu’un de disponible pour rapatrier l’animal le soir même. Nous remercions chaleureusement Audrey, ainsi que tous les autres bénévoles rapatrieurs, pour leur temps et leur dévouement. L’oiseau arrive sur le centre à 21 heure. La première étape est l’identification de l’animal et il apparait immédiatement qu’il ne s’agit pas d’une Buse variable mais d’un Epervier d’Europe gravement blessé à l’aile.
Cette page étant visible par le grand public nous faisons le choix de ne pas publier de photo de la blessure mais ce que l’on peut vous en dire c’est que l’aile qui était prise dans les barbelés est totalement déchiquetée. Le muscle est complètement apparent ainsi qu’un tendon qui est presque sectionné. Cela devait faire déjà quelques heures que l’oiseau se débattait car la blessure était remplie de ponte de mouche.
Après un nettoyage complet de la plaie, l’aile est bandée et l‘oiseau mis au repos. Il était encore vivant ce matin mais hélas nous sommes parfois impuissants face à la gravité de certaines situations et il a finalement succombé à ses blessures. C’est aussi ça le travail en centre de soin, faire face à la mortalité et accepter que malgré tous nos efforts on ne peut sauver tous les animaux que vous nous apportez.
Sensibilisation du public à la protection de la nature : Le Busard Cendré
De retour dans nos contrées, le Busard Cendré est en grave danger !
Fin Avril, dans une plaine céréalière, un rapace à la couleur grisâtre, survole à faible hauteur un champ de blé. L’oiseau avance lentement et gracieusement au gré du vent comme suspendu par un fil invisible.
Le Busard Cendré est de retour de migration !
Il a passé l’hiver au sud du Sahara dans la savane à la recherche de criquets, abondants à cette époque.Il revient dans nos contrées pour se reproduire mais particularité : il établit son nid à terre…
Il cherche des prairies humides ou des petits marais dans des secteurs vallonnés, non loin de ruisseaux. Mais l’agriculture intensive a pris le dessus et a détruit ces milieux.
Le Busard Cendré a donc dû s’adapter et a dû se résoudre à nicher dans des champs d’orge d’hiver ou de blé.
Malheureusement, les moissons de ces parcelles ont lieu avant que les jeunes ne puissent s’envoler (de mi à fin Juillet).
Et sans protection des nids, le Busard Cendré verrait tous ses jeunes broyés par les moissonneuses et l’espèce disparaitrait totalement, ne pouvant parvenir à maintenir sa population.
La sensibilisation du grand public à la protection de la nature fait partie des missions d’un centre de sauvegarde !
Ainsi, le CSFL, situé non loin du secteur Nord meusien qui accueille chaque année une quinzaine de couples, va participer cette année à la protection active des nids de Busard Cendré.
Si vous souhaitez découvrir cette action mais aussi y participer, nous vous proposons de nous retrouver sur les cantons de Spincourt, Etain et Fresnes en Woëvre.
Pour cela, envoyez un mail à contact@csfl.fr en mentionnant Action Busard Cendré. Nous vous recontacterons afin de convenir d’un rendez vous.
Busard cendré mâle
Nid de Busard Cendré dans un champ de blé
Mise en place d’une cage grillagée autour du nid
Cage grillagée après la moisson
2 jeunes Busard Cendré dans cage grillagée
Ne cédez pas à la tentation
Ne cédez pas à la tentation !
Nous ne le répèterons jamais assez :
Au printemps, ne ramassez les jeunes animaux qu’en cas de danger immédiat et avéré !
En cas de doute contactez nous au 09 70 57 30 30 !
Pour rappel: le ramassage et le transport d’animaux de la faune sauvage sont interdits. Une tolérance existe lorsque l’animal est transporté vers un centre de soins ou un vétérinaire préalablement informé.
Le ramassage des jeunes animaux au printemps, constitue l’une des 1eres causes d’accueil en centre de soins. Parfois justifié, l’accueil de ces jeunes animaux pourrait souvent être évité grâce à une meilleure information. Qui ne serait pas tenté lorsqu’il se trouve face à un jeune animal, de lui « porter secours »? On se dit alors qu’il est abandonné ou orphelin.. Et bien non, pas forcément!
Les animaux sauvages n’abandonnent que très rarement leurs petits, en revanche, ils les laissent souvent seuls pour ne pas attirer l’attention sur eux ! (comme cette femelle renard qui fuit et laisse son terrier avec ses jeunes).
Les stratégies de camouflage de ces jeunes sont très efficaces. Parfois aussi ils sortent du nid avant de savoir voler, mais les parents veillent.
Alors pour son bien et pour ne pas surcharger les centres de soins inutilement :
Résistez et laissez l’animal dans la nature (sauf bien sur si celui-ci vous semble en péril). Malgré tout le soin et le professionnalisme que nous apportons à nos jeunes pensionnaires, rien ne remplace l’émancipation auprès des parents. Et même si ils sont relâchés en pleine forme et en pleine possession de leurs moyens, leur devenir après relâcher est parfois incertain. Les jeunes de nombreuses espèces suivent leurs parents un long moment avant de savoir se débrouiller seuls. Même s’ils sont relâchés progressivement avec un apport alimentaire sur site, l’apprentissage n’est pas complet.
Les hirondelles par exemple, ne restent pas dans les parages une fois volantes et ne savent pas se débrouiller seules pour autant.
Les renardeaux, qui connaissent à l’âge de 4 semaines une phase de grande curiosité (ils n’hésitent pas en l’absence de leurs parents à s’approcher tout près des promeneurs), restent « longtemps » en compagnie des adultes. En captivité ils s’habituent très rapidement à la présence humaine et perdent facilement leur crainte naturelle et nécessaire de l’homme. Il devient en suite très délicat de les relâcher. Incapables de trouver seuls leur nourriture, ils s’approcheraient dangereusement des êtres humains. Les garder en captivité n’est pas non plus une solution souhaitable.
Les faons, une fois adultes deviennent dangereux s’ils ont été éduqués par l’homme et leur comportement avec leurs semblables devient inapproprié. Peu de solutions pour eux non plus.
Beaucoup de contraintes auxquelles on ne pense pas forcément. Alors mieux vaut y regarder à deux fois avant de repartir avec un petit sous le bras !
Merci pour eux,
L’équipe du CSFL.
Travaux d’aménagement avant le début de saison
Le printemps annonce le début de « haute saison » pour les centres de sauvegarde car les accueils se font plus nombreux. Alors, autant profiter des dernières journées calmes pour finaliser les travaux d’infrastructure.
Grâce à l’aide de nombreux bénévoles, nous avons pu entamer la semaine dernière une série d’aménagements dans nos volières existantes.
Ainsi, la volière dédiée aux échassiers et canards (nombreux en Lorraine par la présence d’étangs et autres points d’eaux) a été entièrement reconditionnée avec le balisage d’un chemin, plantation d’herbe et adaptation de la petite mare.
La volière colombidés a bénéficié d’un point nourrissage qui permet de protéger les graines de la pluie et un nettoyage plus aisé.
Nous tenons à remercier tous les bénévoles qui sont venus nous porter main forte et qui ont contribué à la fabrication de mangeoires et abris.
Nos boules de duvet se portent bien
Vous vous souvenez certainement de Martine, la petite chouette hulotte que nous avons accueilli en janvier. Elle continue sa croissance et depuis quelques jours elle vole.
Installée dans notre volière dédiée aux rapaces nocturnes, elle apprend rapidement les techniques du vol.
Elle a rejoint un hibou moyen duc qui se remet d’un choc avec un véhicule.
Une nouvelle boule de duvet vient d’arriver au centre. Cette petite Chouette Hulotte ne souffre d’aucun traumatisme et nous allons donc suivre le même protocole de soins pour l’élever jusqu’à son relâcher.
Si un(e) parrain/marraine souhaite la prendre en charge, connaître son suivi et lui attribuer un prénom, faites nous en part par mail à : contact@csfl.fr
Rejoignez l’équipe des bénévoles rapatrieurs
Le rayon d’intervention du CSFL couvre les 4 départements lorrains et il nous est impossible de nous déplacer pour aller recueillir tous les animaux signalés en détresse.
Heureusement, nous pouvons compter sur une équipe de bénévoles rapatrieurs, qui en fonction de leur temps disponible et après sollicitation de l’équipe de soins, se rendent sur les lieux du signalement et récupèrent l’animal pour ensuite le rapatrier au CSFL.
Nous cherchons donc des personnes qui peuvent se rendre disponibles occasionnellement ou qui effectuent régulièrement des trajets non loin de l’autoroute A4, sortie 33 (Le centre est à 5 minutes..).
Des zones blanches subsistent (sud de Nancy, Vosges, Meuse,..)
Une formation sera donnée à chaque bénévole rapatrieur afin de lui enseigner les premiers gestes de manipulation et de transport.
Vous êtes intéressé(e) ?
Envoyez vos coordonnées à : contact@csfl.fr ou appelez nous au 09 70 57 30 30
Parrainage de Martine
Ce 16 janvier, nous accueillions notre premier bébé de l’année : une jeune chouette hulotte trouvée à Bar le Duc (55).
Voilà quelques jours, une association caritative du secteur de Thionville, touchée par la photo que nous avons publié, nous a contacté pour nous demander s’il était possible de la parrainer pour assurer soins et nourriture jusqu’à son relâcher et avec la possibilité de la nommer Martine.
Le parrainage est justement une action que nous proposerons lorsque nous accueillerons de jeunes animaux et qui permettra aux parrains/marraines d’avoir des nouvelles et photos de leurs protégés.
Pour un rapace, un parrainage d’une valeur de 100€ (déductible à 66% sous forme de don) permettra l’élevage d’un jeune jusqu’à son relâcher.
Mais la moralité de cette histoire ne serait pas la citation du poète Lamartine ! 🙂
« On n’a pas deux coeurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un coeur ou on n’en a pas. »
Animal imprégné = danger !
Ce jeune lièvre d’Europe est arrivé au centre sans aucune blessure. La raison de son arrivée est tout à fait différente de toutes celles que nous avons actuellement.
En effet c’est lors de travaux dans un champ, qu’un particulier découvre une portée de levreaux avec leur gîte partiellement détruit par les travaux en question. Cette jeune hase a été recueillie à l’âge de 2 semaines environ au mois d’Août et élevée à la main comme un lapin domestique, les autres de la portée n’ayant pas survécu.
Malheureusement, il est fréquent que des personnes à la base bien intentionnées fassent de lourdes erreurs comme celle ci. La personne en question pensant bien faire, a créer un lien trop fort avec l’animal à force de contacts, caresses et a ainsi imprégné l’animal à l’homme.
L’imprégnation est un trouble du comportement chez tout animal sauvage, il se voit comme un humain et non seulement n’en a plus peur, mais ne sait alors pas du tout comment se comporter en pleine nature pour survivre par lui même et est ainsi voué à une mort certaine.
Le centre a reçu régulièrement des oiseaux et mammifères imprégnés, tous n’ont pas pu être relâchés car il est difficile de réapprendre à un animal devenu adulte, comment chasser et se comporter avec les individus de sa propre espèce. C’est pourquoi, il est recommandé lors de la découverte d’animaux sauvages, d’appeler le centre de soins le plus proche afin que l’animal soit élevé avec des protocoles strictes permettant son relâcher et sa survie dans la nature.
Un rapace imprégné peut attaquer l’Homme car il le perçoit comme un congénère !
Cette jeune hase va donc passer un long moment au centre, isolée de l’homme afin de réapprendre à en avoir peur, mais aussi pour apprendre à se nourrir seule. La tâche sera longue, mais nous espérons qu’elle donnera suite à un relâcher réussi.
Aux petits soins pour la grue cendrée
Vous aviez vu cette grue cendrée dans son hamac suite à une collision avec une voiture qui lui avait occasionné, en plus du choc violent, une blessure à la patte.
Comme pour tous les animaux que nous accueillons, l’équipe de soigneurs et nos vétérinaires font leur maximum pour tenter de les guérir.
Grâce à un appareil mobile qui permet de faire des radios, il a été confirmé que la grue n’avait pas d’autres blessures internes.
Aujourd’hui, elle est installée dans une des grandes volières afin qu’elle puisse s’exercer à remarcher et à retrouver son équilibre car nous soupçonnons un souci à l’oreille interne.
Mais soyons patients et laissons la récupérer tout doucement des traumatismes qu’elle a subi.
Premier bébé de l’année 2017 !
Le premier Bébé de l’année au CSFL.
Un bébé de chouette hulotte est arrivé au centre de soins ce 16 janvier : nous profitons de l’arrivée de ce nouveau pensionnaire pour vous parler de nos amies les chouettes, en l’occurrence la chouette hulotte et la chouette chevêche.
Il est parfaitement normal de trouver des bébés chouettes seuls et au sol en pleine journée. En effet, ces derniers sortent du nid avant de savoir voler.
Il ne faut alors pas vous inquiéter, les parents continuent de les nourrir mais aussi à parfaire leur apprentissage sans aucun problème.
Si vous avez des questions et si l’animal est en danger, les soigneurs vous aideront à faire les bons gestes. Dans tous les cas, contactez le centre de soins avant toute intervention au 09.70.57.30.30 (ouvert 7j/7j).
Faites passer le message !
Faites passer le message !
Vous connaissez des personnes qui travaillent dans le monde médical, nous recherchons des gants en latex par exemple pour les soins aux animaux.
Vous avez des piles de journaux dont vous ne savez que faire, nous nous en servirons comme litière.
Et bien d’autres articles de votre quotidien pourront aussi nous aider.
Alors, n’hésitez pas à faire passer la liste jointe !
D’avance, un grand merci !!!
Bonne année 2017
Toute l’équipe du CSFL vous souhaite une bonne année 2017
De nouveaux boxes et volière de relâcher
Grâce à notre équipe de bénévoles, le chantier pour la construction de 3 box de convalescence et une volière de relâcher se termine. Ils sont installés en sous bois et accueilleront essentiellement des oiseaux forestiers.
Nous tenons aussi à remercier chaleureusement la sympathique entreprise AZ Concept de Lantéfontaine (54) qui est venue gracieusement prêter main forte à l’équipe des bénévoles lors de la consolidation des fondations.