Ce mammifère commun a traversé des millions d‘années d’évolution armé d’une carapace de milliers de piquants le protégeant d’un grand nombre de prédateurs, d’un odorat puissant lui permettant de trouver en pleine nuit vers, escargots, fruits et toute autre victuaille qu’il trouve à terre ou enfouies sous un matelas de feuille en employant ses petites pattes munies de griffes.
Intrépide, il n’hésite pas à parcourir son territoire en escaladant murettes et autres petits tas de bois, en passant sous les grillages. D’ailleurs vous pouvez les aider en leur favorisant une petite trouée dans un mur afin qu’il puisse circuler plus librement entre différents jardins.
De nos jours, le Hérisson est trop souvent victime du voisinage avec les activités humaines. Sa recherche de nourriture l’entraîne le long des routes où la circulation routière ne lui laisse que très très peu de chance de survie.
L’emploi de produits phytosanitaires empoisonne sa nourriture et si l’on ajoute le cocktail de molécules chimiques qu’il récolte au contact du sol durant ses déplacements, il n’est pas étonnant de trouver de plus en plus des Hérissons atteints de graves pathologies.
Nous recueillons au centre de nombreux cas sévères de déshydratation, de problèmes intestinaux et de décès inexpliqués.
Nous le répétons souvent dans nos articles mais le retour des haies, prairies ou couverts végétaux dans nos plaines permettrait au Hérisson de retrouver son biotope (milieu de vie). L’humus, la couche de matière en décomposition, est aussi l’élément primordial qui permettra sa survie.
Alors, envisagez pour vos prochains travaux paysagers, d’inclure haies de nos contrées, bandes enherbées, tas de bois, …
Vous favoriserez ainsi un environnement sain pour le Hérisson et une toute une petite faune (oiseaux, insectes, reptiles, amphibiens,…)